Notre histoire
DE 1998 À AUJOURD'HUI
Après une édition record, pour la 16ème édition l’objectif est de mieux gérer l’accueil et l’affluence des festivaliers. Cependant il y a bien un critère qui ne peut être maitrisé, c’est la météo. 6 jours avant l’ouverture des portes, une tempête ravage Pauillac. Le cloché de l’église s’effondre, sur le site du festival, les installations volent en éclat. Les deux tiers des arbres sont au sol, tout est à reconstruire, à ce moment là le festival est remis en cause pour cette année. Mais tout le monde se relève les manches, un élan de solidarité extraordinaire s’opère autour de l’équipe pour remettre le site en état. Le jour J, Météo France annonce une alerte orange sur le département. Le préfet de la Gironde se déplace sur le festival et prend la décision de ne pas ouvrir le premier jour, en raison d’un nouvel avis de tempête. Plus de 20 000 festivaliers sont déjà présents à Pauillac, obligation de les évacuer à l’aide de navettes sur le parc expo de Bordeaux en partie, les festivaliers restant trouveront refuge dans le hangar de Rothschild attenant au festival. Alors que certains artistes sont déjà présents tel que Tryo, les autres sont prévenus en route pour qu’ils fassent demi-tour. C’est une rude épreuve… mais heureusement le festival ouvrira tout de même les deux autres jours.
Une grosse édition s’annonce, les têtes d’affiche sont Damian « Jr. Gong » Marley, date unique en France, et Jimmy Cliff. 85 000 spectateurs sont accueillis sur les 3 jours, la plus grosse édition de l’histoire du festival. Les shows se succèdent et Damian Marley n’est toujours pas arrivé. Un de ses bus est tombé en panne au niveau de Tours ! L’équipe trouve des vans à louer sur Paris, et envoie en urgence une équipe pour récupérer les musiciens et l’équipe de Marley. L’ordre de passage des groupes change et ils arrivent juste à temps pour jouer ! L’équipe n’ose pas imaginer l’annulation de cette tête d’affiche tant attendue, une émeute assurée. Damian Marley décide de passer une journée de plus sur le festival et prend le micro sur la petite scène avec Stone Love où seulement 1000 privilégiés vivront un moment unique et magique !
Le festival s’installe sur la zone de Trompeloup à Pauillac. Le site est une friche à l’abandon, broussailles, ruines, déchets. L’association doit investir plus de 200 000 € pour rendre viable la zone, et sans cela pas de festival. Le travail est colossal, les négociations compliquées et l’investissement incertain. Cette année là c’est 3 jours de festival et il doit y avoir plus de 60 000 personnes pour rentabiliser. Le festival s’autofinance à hauteur de plus de 95 %. Un colosse aux pieds d’argile, ou plutôt aux pieds dans la boue car cette édition sera digne d’un woodstock, la pluie est là ! Les festivaliers répondent présents en nombre c’est un vrai succès ! Sur scène se succèdent Dub Inc, Stephen Marley, Aswad, Etana, Heptones, LKJ, Toots and The Maytals, Patrice…
L’année 2010 commence mal, le principal propriétaire qui met usuellement les terrains à disposition pour les parkings replante ses parcelles de vignes, un vrai problème. En avril un accord est trouvé avec la CDC du centre Médoc et le festival déménage à St Sauveur., le village voisin. Une zone qui va pouvoir accueillir le site, le camping, et les parkings, il ne reste que 3 mois pour tout mettre en place. Le festival passe un cap avec 48 000 festivaliers en 2 jours dont 10 000 qui arrivent la veille du festival. Les équipes sont débordées et les installations temporaires ne facilitent pas les choses. Côté live on retrouve Steel Pulse, Alpha Blondy, U Roy, Abyssinians, Original Wailers, le grand retour de Raggasonic, Aggrolites …
Cette année sera la dernière édition à Cissac. Le festival est complet avec 15 000 festivaliers par soir dans un village de 1 600 habitants. C’est un énorme succès ! Inna de Yard All Stars en date unique grâce à des négociations en Jamaïque, Tiken Jah Fakoly, gros show de Danakil, Collie Budzz, Rootz Underground, Yaniss Odua, Herbaliser, pour ne citer qu’eux.
En Janvier 2008, c’est le départ pour la Jamaïque pour l’équipe. La programmation du Sun Ska s’étoffe, il est important de rencontrer les artistes chez eux afin de mieux valoriser leur culture en France. C’est comme dans un rêve, avec les artistes, les visites des mythiques studios jamaïcains, et cela permet de mettre en avant le festival. Une étape importante dans le développement personnel et professionnel de l’organisation. Pour la 11ème édition, on retrouve sur scène Massilia Sound System, Keny Arkana, Max Roméo, le Peuple de l’Herbe, Alborosie, Derrick Morgan et The Beat ! Côté Eco Sun Ska la fondation Nicolas Hulot accorde son « coup de cœur » au festival.
2007 sonne les 10 ans du festival, le dispositif « Eco sun ska » est renforcé avec des gobelets consignés et la première utilisation de toilettes sèches. Deux résidences artistiques sont créées entre Groundation et Pablo Moses, puis avec Dubmatix, Lieutenant Foxy et Murray Man. Elles donneront lieu à des shows uniques au Sun Ska. On reçoit aussi entre autre : Admiral T, Yellowman, Ijahman, Aswad, Anis, SOJA, Jehro… Deux grosses soirées sur le stade et un soir en plus à Cissac avec le Jamaïquain Iqulah, qui est le représentant aux Nations Unies du mouvement Rastafari. En parallèle le festival off continue au Bibus à Montalivet avec : Mystic Revelation of Rastafari, New York Ska Jazz Ensemble, Danakil, Les Lacets des Fées…plus de 25 concerts en plus. Toute l’équipe finie à plat cet été là, avec des souvenirs plein la tête….
En 2006, près de 15 000 festivaliers sont accueillis en deux jours sur le stade. Côté programmation Patrice, Gentleman, Saïan Supa Crew, Anthony B, Israel Vibration, Winston McAnuff… Une petite scène supplémentaire est installée dans le village où les Danakil font leur premier concert au Reggae Sun Ska. C’est aussi la rencontre avec Dj Scratchy, Dj auprès des Clash, une légende pour les organisateurs, jeunes punk rasta du Médoc. Des concerts sont lancés aussi sur la côte médocaine, c’est le premier festival off entre les plages et les vignes.
Pour cette 8ème édition sur le stade de Cissac, on retrouve Toots & The Maytals, Steel Pulse, le Peuple de l’Herbe, Elisa do Brasil, Sir Samuel…C’est l’année où le festival lance « L’Eco Sun Ska », grâce à la coopération de l’association Meduli Nature, qui permet à l’évènement de devenir pionnier en Aquitaine sur l’éco-responsabilité évènementielle : points info, éco pack, centres de tri sélectif, couverts et gobelets compostables.
Le festival repart de plus belle et ouvre sa programmation en accueillant notamment Sergent Garcia ou encore Jamaica All Stars. Pour la programmation c’est aussi : Capleton, Kaophonic Tribu, Elisa do Brasiln Jim Murple Memorial. Le premier espace VIP s’organise sur le festival, un espace qui deviendra légendaire dans les folles nuits médocaines. Les propriétaires des châteaux de Cissac sont contactés pour prêter leur terrain et le camping devient de plus en plus important. Le club de football de Cissac s’associe au festival et épaule sur divers volets. Un bel exemple de solidarité et de travail d’équipe sur la commune. Le Reggae Sun Ska c’est une aventure humaine avant tout…